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Puissent-il être heureux a deux


Je pars vers les contrées du Nord
A la recherche de la gloire, a la recherche de la mort
A la recherche de l’oubli
En me noyant dans l’infini
Des ces espaces jamais conquis ni foulés par quelques pieds souillés

Je cherche le repos
Loin de ces yeux mi-clos
De ce regard doré
Qui m’a longtemps regardé avant de m’ignorer

Je suis l’un des derniers chevaliers
En quête d’éternité
Mon voyage sera long et dangereux
Je ne sais quand il s’arrêtera
Mais je sais à qui il est dédié

J’ai cru en ma force
Maos elle fut ma faiblesse
J’ai tourné le dos a ceux
Que je considérais comme indignes
Mais la seule dignité c’est celle d’accepter
Accepter l’autre avec ses différences

Je prends le bâton du pèlerin
Et je pars dans le lointain
A pied, sur les chemins
Me purifier, expier
Pour revenir enduit du verni
Bien seche de la félicité
Aujourd’hui est un grand jour, je m’en réjouis

Honte a moi si j’ai eu de mauvaises pensées
Le les regrette et les veut pardonner
Mais il est trop simple de toujours demander
Et en échange ne rien donner
Puisse mon voyage me faire comprendre
Et faire comprendre à ceux que j’aime
Combien j’ai changé

Il y’eut une grande lumière
Je me croyais guidant une armée
Je me retourne, je sui seul
Je me croyais fort de ma différence
Je me vois faible
Je me croyais éternel
Je vois mon cadavre

Je noue mes sandales sur mes pieds poussiéreux
Comme le sont les livres que je ne peux quitter
Je ne vénère plus mes anciens dieux
Je renverse les idoles dans ma fureur
Pour ne plus élever qu’un autel a l’homme

Je ne suis pas un survivant
Je ne suis pas un être élu
Je ne suis roi ni empereur
Ni général ni seigneur
Je ne suis qu’humain
Un tout petit rien qui aspire à l’infinité

Je puis pleurer, rire, souffrir, mourir
Ou chanter

Je peux courir dans les champs
Je n’ai plus personne a y rencontrer
Mais je me suis trouvé
Et accepté et hai et moque
Monté et descendu

Pas toujours cru

Plus de sourates
Pas de monument a ma gloire
Mais le simple bonheur de l’homme libre
Non sans douleur mais sans amarres

Je marche et le chemin est long
Mais jamais ; il ne faut s’arreter
Car nous ne sommes la que pour avancer
Et marche sans bannières
J’accepte mes erreurs et si je peux je les répare
Même si pour certaines il est déjà trop tard

Je repousse les limites, franchi les barrières
Qu’il est bon d’être debout
Et de sentir la caresse du soleil
Qu’il est bon de s’allonger le long des forets
Sans crainte de ce qui pourrait arriver

Le plus grand danger pour l’homme
Ce sont les autres hommes
Et surtout lui-même
Mais si tu te comprends
Si tu sais te maîtriser
Alors tu te seras débarrassé de ton plus grave danger

Ne regarde pas en arrière mais devant
Car tout ce que tu laisses par delà de toi est mort
Ne t’abruti pas de pensées contraires
Parle simplement, directement
Ne te laisse pas encercler par la peur

Remercie qui grand bien te fait
N’abandonne jamais un ami
Aide qui en a besoin
Et tu seras un homme de bien

Certains te trahiront sûrement
Ne leur en veux pas, tu fut comme eux
Laisse-les aller, car ils sont aussi
De la famille des mais
Même si leur aide fut méritée
Elle eut le mérite d’exister

Quand tu regardes quelqu’un
Que ce soit toujours droit
Que ce soit toujours toi
Qui le premier parle et ouvre la porte
Ainsi tu animeras son chemin
Et tu grossiras la cohorte
De ceux qui marcheront avec toi
Sur le chemin tortueux de la félicité

Et je poursuis mon chemin
Je traverse des pays entiers
Des montagnes, des vallées
Je croise le chemin de tant de gens différents
Certains me suivent, d’autres s’écartent
Mais pour moi seule compte leur amitié

Je traverse des batailles qui ne sont pas les miennes
Et je me résous à en voir d’autres
Ne jamais avoir lieu
Alors qu’elles sont fondamentales

Je rencontre au passage
Nombre de musiciens
Aux rythmes si différents
Mais partout le même message
Celui de l’homme parlant à l’homme
La lutte tutélaire pour la vie
Et sa poursuite dans le cœur des foules

Rien ne doit être plus respecté que la vie
Car c’est le seul cadeau sans prix
Que tous reçoivent
Aucune vie ne peut être gaspillée
Car elles sont une chance, ta chance
Car toutes ont une fonction
Même si certains l’ignorent
Ou même s’ignorent

Il n’existe aucune mission
Aucune destinée
Si ce n’est la quête de soi par soi pour soi
Une quête qui ne s’accompli pas seule
Même si elle ne dépend que de toi

C’est pourquoi il faut vivre en société
Pour pouvoir se trouver en échangeant
Au contact des autres
Qui sont autant de pierres
Apportée à la constitution de ton être

De toi seul dépend ta destinée
Toutes les cartes sont entre tes mains
Même si tu ne le sais pas
La seule chose a faire
C’est se convaincre qu’il n’existe pas
De chemin tout tracé
Et ensuite de s‘avancer

Tu es ton seul maître
Même si tu ne le crois pas
Ta force est ta conviction
Et chaque jour tu contribues
A construire ton avenir
Tu es aussi le seul a pouvoir
Donner un sens a ton existence

Si tu sombres
Si dans les tenebres tu t’enfouis
Si tu te crois mort aux yeux des autres
Indignes d’eux ou de leur amitié
Sale ou risible a l’égard des femmes
C’est que tu ne m’as pas compris

Car si tu es au fond de l’abîme
Tu ne le dois qu’a toi-même
Et il est inutile
De te chercher excuses ou raisons
Autre que ta propre indifférence
Envers ton existence

Ne te laisse pas abattre
Car ta force et ta beauté
Sont dans ton verbe
Non dans ta seule enveloppe

Tous ont un jour compris
Ou penser ces mots
Certains ne les accepteront jamais
Car ils ont peur, peur d’eux-mêmes
Et de la trop lourde charge que représente leur vie

Ils vivent ou vivront donc en assisté
Mais ne méritent pas une quelconque pitié
Car sous ce noble sentiment
Se cache l’idée d’une quelconque supériorité
De soi sur un autre que de toute façon un jour tu as été

Ne laisse jamais passer la chance
De profiter du jour présent
Car demain il sera mort
Mais pèse toujours les conséquences
De tes actes, car vivre
N’est pas seulement exister
C’est aussi durer

Plus ta vie sera longue
Plus tes chances de rencontrer des amis
De t’enrichir à leur contact
Même vieux ou malade
Seront importante

Car il est riche celui
Qui sur nombre de frères peut compter
Si toutefois ce sentiment est réciproque

Pervers est donc l’argent
Qui corrompt et l’âme et les rapports humains
Qui détruit sans viser ceux qu’il touche
Mais c’est une arme double tranchant
Car il peut tout, bien comme mal

Aussi faut-il en user avec précaution
Car il peut être source de ton bonheur
Mais aussi de celui des autres
Auxquels tu décides de le donner

La plus belle chose que tu puisses faire
C’est pardonner à tous ceux qui un jour t’ont fait mal
Pour qu’ils puissent vivre en paix
Et surtout pour que ton esprit soit apaisé
Car vivre gonflé de remords
C’est se précipiter tout droit
Vers l’abîme, c’est se renier

Supporter le regard de l’autre est essentiel
L’accepter tel qu’il est aussi
Car il n’est que sur une étape de ton chemin
Peut-être est-il devant toi
Ou seulement est-il toi il y’a quelques années

Ne néglige jamais une main tendue
Car cette main sera peut-être celle qui te relèvera

S’il t’arrive de rencontrer deux entres qui s’aiment
Même si tu sais que leur bonheur est éphémère
Laisse-les en paix
Qu’ils profitent de leur félicité
Même s’ils commettent des erreurs
C’est une étape nécessaire sur leur chemin

Ne te laisses pas gagner par l’envie
Car elle est la sœur de la jalousie
Et t’entraîne plus sûrement qu’un lest
Vers ces abîmes que tu apprends à redouter

Qui est tu pour juger ?
Tu n’es qu’un homme
Ne l’oublie jamais
Peut-être te crois-tu sage
Sache alors que bien nombreux
Sont ceux qui le sont
Plus que tu ne le crois

Peut-être te crois-tu le seul
Parce que tu es l’un des rares a écrire
Ce que tu sais, soit peu de choses
Au regard de ce qu’il te reste à découvrir

Pourquoi as-tu besoin de te faire supérieur ?
La domination sur l’autre n’existe pas
Pas plus que ne peut exister une quelconque prédominance
Sur ton propre esprit

N’oublie jamais le respect
Car l’autre est une richesse
Un esprit chargé de connaissance
Et dont le chemin est unique

Connaître les nombreux chemins qu’emprunte
Une existence, tel est la quête
Qui pourra te permettre de comprendre la tienne

Car même si tu te veux différent,
Tu n’es qu’un homme
Identique a tous
Car tous nous portons les mêmes valeurs
Et dans les mêmes situations
Nous réagissons tous pareil

Seule compte l’expérience
Le vécu, car elle conditionne
Les qualités d’un homme

Ne te laisse pas bercer
Par de sages paroles
Mais toujours pèsent tes mots
Car ils ont tous un poids

Et sur ces mots
Le voyageur infatigable reprit son chemin

Il s’écoule des mois
Passèrent des année
Avant qu’il ne prit conscience
De la force que pouvais donner
Transmettre ou soulever
En d’autres ces mots

Et il se promit de n’en tirer aucune gloire
Et de ne plus se laisser submerger par l’orgueil
Ou le mensonge
Même s’il savait que ce n’était qu’un vœu pieu

Et après avoir appris la tristesse
Croyais t’il
Il se mit en route pour prendre sa vie en main

Sa route se déroulait sous ses yeux
Et il était dépasse par la longueur de celle-ci
Heureusement, il s’était soudain ouvert
Une voie large et lisse
Rectiligne trait tranchant le paysage
Une route dont il ne distinguait pas la fin
Et plus il avançait, plus elle s’allongeait

Et plus il marchait
Plus il vit la monotonie de ce trajet

Tout a coup apparu un fossé
Gardé par deux cerbères
Que seuls quelques-us franchissaient
Puis des murs immenses s’élevèrent
Dans un bruit assourdissant
Le glaçant d’effroi

Cette route si droite, si belle
S’interrompait soudain

Il fit un pas et vit que ces obstacles
N’étaient le fruit que de ses propres peurs
Et regardant autour de lui
Il vit que tous devant comme derrière
Ne se saluaient pas
Ne se regardaient pas
Concentrés sur la voie a suivre

Puis, petit a petit
Certains s‘écartèrent du tracé
Prenant d’autres voies qui n’existaient pas encore
Voici quelques minutes

Alors il comprit que tout tracé est unique
Et que chacun pouvait modifier son avenir
Et le plier à sa volonté

Puis par la grande porte
Sur la grande route
Il arriva dans une ville

Il courrait de l’un à l’autre
Ivres de joie lui et les nouveaux arrivants
Passèrent des semaines de délices
Se repaissant à longueur de jour
Des richesses de ce lieu magique

Et l’autre lui fit peur
Car peu à peu, il se mit à changer en miroir
Il lui renvoyait, chacun à sa façon
Sans cesser de le fixer
Son image, parfois proche, parfois lointaine

Et le poids des regards se mit à l’écraser
La douleur de voir les autres s’écarter
La déception se fit profonde, blessante

Et il découvrit combien il est facile de disparaître
De se cacher à la face du monde
De s’enfouir dans ses propres rêves
De cesser de réfléchir
De dormir d’un sommeil profond

Les miroirs s’écartèrent
Le laissant seul

Et un jour, il croisa l’un d’entre eux
Près du grand temple de la connaissance

Il semblait attendre quelque chose
Ou même quelqu’un

Et il fut frappé de sa tranquille assurance
Son sourire était un défi a son chemin
Il le parcourait d’un pied sur
Sans regarder ou il le posait
Assuré de marcher sur un sol ferme

Il pensa que celui-ci était différent
Et l’autre le vit, s’approcha et commença à le fixer
Lui renvoyant son image
Lui montrant alors que nul ne peut disparaître
Et que même enfoui sous de sombres pensées
L’homme reste l’homme
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